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Practice Area Overview

Venture capital is an equity financing technique, notably used to fund innovative and/or high-growth potential start-ups, through the subscription/acquisition of a (generally minority) equity stake. This financing can be completed early-stage right after the company is established (seed capital, often by friends & family or business angels), or later, to fund the growth of the company.

Venture capital funds (VC funds) generally invest after seed investors, with larger tickets ranging from one to several million euros. VC funds provide equity but also their network and experience in the concerned sector (smart money). VC funds invest at a time when start-ups encounter difficulties to be funded through bank financings.

Venture capital started in the United States in the 40s, and later in France in the 70s. Historically, a large number of French VC funds have been structured around the tax incentives available to investors in small/medium company (this is not necessarily the case today). The objective of the VC fund is to bring the portfolio company to a trade sale or an initial public offering (IPO) over a short-to-medium term.

Risk is higher in venture-capital compared to other private equity investments, as invested companies are still in the early stages of their development, with no guarantee that they will effectively grow or be sold over the long-run. However, by investing into the company at a comparatively lower valuation, return on the investment is potentially increased if the start-up is successful.

Venture capital is governed by general French corporate law, and in particular the French Commercial Code. However, market practices are mostly inspired by US techniques.

VC investors subscribe/acquire ordinary shares or preferred shares with financial rights, such as a preferential right on the sale or liquidation proceeds (liquidation preference) or ratchet protection in the event of a future financing at a company valuation lower than the investors’ initial entry price (down round).

VC investors also negotiate a shareholders’ agreement that includes, inter alia, provisions on the company’s governance and restrictions to the transfer of shares in order to secure, despite the minority nature of their investment, (i) their influence on the business’ decision-process and (ii) the  liquidity of their shareholding. A board of directors or an equivalent corporate body is often created for the VC funds to monitor the management’s decisions, express their positions and exercise certain veto rights. Pre-emption (or right of first refusal), tag-along and drag-along provisions are also standard protection for the investors, as well as procedures to trigger liquidity on 100% of the share capital of the company after a given number of years.

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Le capital-risque est une technique de financement en capitaux propres particulièrement utilisée dans le financement de start-up innovantes et/ou à fort potentiel de développement, sous forme de prise de participation au capital (généralement minoritaire). Ce financement intervient soit très rapidement à l'issue de la création de l’entreprise (capital d’amorçage ou seed capital, souvent apporté par du love money ou des business angels), soit dans les premières phases de son développement.

Les fonds de capital-risque investissent généralement après le seed capital, sur des montants d’investissement plus conséquents allant de 1M€ à plusieurs millions d’euros. Ils apportent aux start-up non seulement du capital, mais aussi un réseau et une expérience dans le secteur concerné (smart money). Les capital-risqueurs investissent à un moment-clé du développement des start-up où il est difficile d’obtenir des financements bancaires.

Apparu aux Etats-Unis dans les années 1940, le capital-risque a émergé en France dans les années 1970. Les fonds français de capital-risque se sont historiquement appuyés, pour une part importante d'entre eux, sur des avantages fiscaux prévus pour l’investissement dans les PME. C'est moins le cas aujourd'hui. L’objectif recherché par les investisseurs est une cession industrielle ou une introduction en bourse de la société cible, à un horizon de quelques années.

La notion de risque, beaucoup plus marquée que dans le reste du capital-investissement, est liée au fait que les investisseurs entrent au capital à un stade peu avancé du développement de la société, sans certitude sur le fait qu’elle se développe effectivement ou trouve un acquéreur à terme. Cependant, en entrant sur la base d’une valorisation comparativement basse, leur retour sur investissement est décuplé si la start-up connaît le succès espéré.

Les règles régissant la pratique du capital-risque sont celles du droit des sociétés et résultent principalement du Code de commerce, cependant les pratiques de marché sont bien souvent inspirées des techniques anglo-saxonnes.

Les capital-risqueurs souscrivent à des actions ordinaires ou de préférence assorties de protections financières telles qu’une répartition préférentielle du produit de cession ou du boni de liquidation (liquidation preference), ou une protection, dite "ratchet", applicable en cas de réalisation ultérieure d'un tour de financement à une valeur inférieure au prix d'entrée initial des investisseurs.

Les capital-risqueurs négocient par ailleurs un pacte d'actionnaires comportant, inter alia, des clauses régissant la gouvernance et les cessions de titres, aux termes duquel les investisseurs demandent à bénéficier de protections, principalement destinées à leur assurer, malgré le caractère minoritaire de leur participation, une certaine influence sur la prise de décisions stratégiques du management et à sécuriser la liquidité de leurs participations. Un organe de suivi des décisions du management est ainsi souvent mis en place, au sein duquel les capital-risqueurs peuvent exprimer leurs positions, voire exercer des droits de veto. Les clauses usuelles de préemption, de cession conjointe (tag along) et de sortie forcée (drag along), portant sur les actions représentatives du capital social, sont par ailleurs des protections usuelles pour les investisseurs, qui demandent aussi généralement à pouvoir déclencher une liquidité de 100 % du capital à un horizon de quelques années.

Pierre Karpik and David-James Sebag Gide Loyrette Nouel

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